Pourquoi sommes-nous opposés au projet de ZAC « Les prés de la Dysse » ?

Plusieurs raisons nous ont amenés à nous positionner contre la ZAC au premier rang desquelles figure le simple fait que cette ZAC, qui nécessite l’artificialisation de près de 8 hectares de terres agricoles, n’est pas nécessaire au bon développement de Montpeyroux.

Et il y a des alternatives pour que Montpeyroux reste un village attractif et dynamique sans cette ZAC.



Ce que nous proposons :

Information :

– L’information des montpeyrousiens de façon claire et transparente sur les enjeux de cette ZAC.
La mise à disposition du public de tous les documents et études liés à ce projet.

– La possibilité, pour les habitants, d’exprimer leur avis sur la ZAC par un vote à bulletin secret.
Non contraignant pour le maire, il lui permettra de savoir si oui ou non, le village souhaite cette ZAC.

Environnement :

– La protection de l’esthétique de l’entrée du village qui est l’un des éléments forts de sa typicité.

– La protection des 8 hectares de terres agricoles, de la flore et de la faune qui y vivent.

– Le respect des préconisations contre l’artificialisation des sols (Plan « Zéro Artificialisation Nette ») et des nouvelles lois votées depuis l’adoption du P.L.U., notamment la loi dite « Loi climat et résilience » qui prévoit que « Le rythme d’artificialisation devra être divisé par deux d’ici 2030. Le zéro artificialisation nette devra être atteint d’ici 2050. Cette mesure sera appliquée par l’ensemble des collectivités territoriales. »
(Source : https://www.ecologie.gouv.fr/loi-climat-resilience)

– Une étude environnementale sur 4 saisons (depuis celle faite pour le P.L.U., les conditions climatiques ont évolué, ce qui a un impact sur la biodiversité)

– La mise à jour de l’étude concernant la capacité d’approvisionnement en eau du village, afin d’anticiper les difficultés à venir, dues au changement climatique.

Social :

– Le développement du logement dans les limites existantes, notamment en réhabilitant des logements vacants.
Selon l’INSEE, en 2017, 90 logements étaient vacants. L’institut en a dénombré 98 en 2019, soit 10% de plus.

– La répartition du logement social dans tout le le village et non son regroupement.

– Le maintien et le développement d’un lien social fort par un accueil progressif et véritablement inclusif des nouveaux arrivants. Il constitue un élément-clé de la citoyenneté dans un village car, et tous les travailleurs sociaux le savent, le fait de pouvoir se fondre dans une masse, dans l’anonymat, est un facteur favorisant les incivilités et les délits. Au contraire, le fait d’être (re)connu dans le village permet l’instauration d’un lien, notamment de solidarité, fort.